lundi 22 février 2010
Le juge est une femme
Le juge est une femme! Voilà une série française qui a su évoluer avec son temps.
Apparue sur TF1 en novembre 1993 sous le nom "Florence Larrieu, le juge est une femme", cette série met en scène une juge d’instruction confrontée à diverses enquêtes criminelle. En neuf années, Florence Pernel tourne 17 épisodes et fini par quitter les couloirs du palais de justice. En 2002, Marine Delterme endosse le rôle d’Alice Nevers qui provoque un changement de nom à la série. Après un départ prudent (2 épisodes par an entre 2002 et 2004), le rythme de tournage devient plus énergique: 33 épisodes depuis 2002.
Pourquoi ça marche?
La production a très bien négocié le passage au format 52 minutes en 2007. De ce fait, la série a su se donner un rythme soutenu tout en gardant l’exploration de la vie privée du personnage principal. Ceci est d’autant plus vrai depuis les deux dernières saisons où on a pu suivre la grossesse de Madame la Juge.
Que ça soit Florence Larrieu ou Alice Nevers, la juge supervise toujours les enquêtes d’un inspecteur. Ils ont changé au fil des saisons mais les profils sont restés les mêmes: beau gosse, intelligent, très protecteur envers leur supérieure (voir même parfois amoureux) ; Les rôles ont été tenus par Frédéric Diefenthal (1993-2000), Richaud Valls (2002-2004), Arnaud Binard (2002-2007) et Jean-Michel Tinivelli (depuis 2007). Depuis 2000, Jean Dell incarne le greffier Lemonnier qui se montre minutieux et très attentif au juge. C’est le stéréotype de la profession et c’est ce rôle qui apporte la petite touche humoristique de la série.
Les scénarii ont également évolué avec le temps. Fini les textes franchouillards longtemps critiqués pour le public et place à des scénarii qui pourrait rendre jalouse certaines séries américaines. Tout en restant très réalistes, la juge se trouve face à des intrigues probables, sortant de l’ordinaire et qui se règle en général sans artifice scientifique.
Pour les décors, la série nous offre de beaux intérieurs parisiens bourgeois comme le palais de justice, un commissariat sombre avec une salle d'interrogatoire similaire à ceux des série policière d'outre atlantique et de très belles vues de la capitale.
Enfin, depuis 2007, le générique s’est aligné sur le style de la série: court, simple avec de belles couleurs et une musique sinueuse qui annonce un certain suspense (voir la vidéo ci-dessous).
Toujours depuis cette date, les épisodes se terminent sur la musique (très mélodieuse) "Pride" de Syntax en montrant une succession de scène avec les différents protagonistes de l’épisode. Cette pratique innovante est devenue la signature de la série.
En conclusion, il s'agit d'une série américaine made in France.
Pour ceux qui n’ont pas regardé cette série par peur de tomber dans un classique du genre français, à l’occasion, regardez un épisode de "Alice Nevers, le juge est une femme" et appréciez-le à sa juste valeur.
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